Rien n\'égalera mère nature

La surconsommation de viande, principalement celle de veau et boeuf, est responsable à elle seule de prés d'un tiers des émissions de l'agriculture.  

Diminuer cette consommation est la manière la plus simple et la plus économique de réduire notre impact sur l'effet de serre, tous en contribuant à amélioré notre santé.  

La consommation de produits d'origine lointaine est la source d'un gaspillage énorme d'énergie: pour produire 1 kg de haricots verts, il faut environ l'équivalent de 6 litres de pétrole s'ils viennent par avion d'Afrique sub-saharienne ou d'Amerique de Sud, contre moins de 0,1 litre s'ils sont produits localement. En matière de transport routier, environ 1/3 des transports de marchandises en France concerne des produits agricoles ou alimentaires. 

En consommants des produits bio et frais et en mangeant moins de viande, nous réduisons par deux la contributions de notre assiette à l'effet de serre. 

Le protoxyde d'azote est émit par les sols cultivés, ce qui varie selon le type de sols cultivés, l'humidité et l'apport en azote. 

Un kilo de protoxyde d'azote contribue autant à l'effet de serre que 300 kg de gaz carbonique, et les quantités de ce gaz émises par l'agriculture contribuent pour 10% à l'effet de serre, toutes sources confondues. Globalement, l'agriculture contribue donc pour 23 % à l'effet de serre. 

Si ce chiffre représente presque un tiers de l'émission totale, c'est pour les méthodes utilisées maintenant, où on utilise beaucoup d'engrais chimiques, et à nos habitudes alimentaires. 

Une mauvaise alimentation est dû à 35% voir 40% des cancers, et parmi eux, 3/4 de ceux du colon. 

Un nombre croissant d'études épidémiologiques montrent que la consommation de viande en trop grande quantité favorise un certains nombre de maladies : maladies cardio-vasculaires, cancer du colon, goutte, calculs rénaux. Sont notamment rendus responsables l'apport de matières grasses saturées et celui de cholestérol. Certaines études mettent la viande  en cause dans les cancers de l'estomac, du pancréas, de la prostate, des ovaires, du larynx et du sein, dans certains lymphomes ainsi que dans le diabète de type 2. 

En réduisant les produits laitiers, on peut apercevoir la disparition des maladies comme le rhume, rhinite , angine, douleurs articulaires ....

Un aliment bio sera plus rassasiant dû à leurs plus grande densité en nutriments et à la richesse en fibres des produits végétaux, ils sont plus riches de saveurs et stimulent quelques récepteur de la cavité buccale, ce qui envoie un message de contentement aux centres nerveux.

-On estime que la production d’un kilo de bœuf est aussi nocif pour le climat qu’un parcours de 70 km en voiture.

Un Américain mange environ 21 animaux entiers durant son existence - par Noom, statistiques de l'USDA - extrait du livre "Faut-il manger les animaux ?" de Johnatan Safran Foer